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Pour un compagnonnage d’État entre le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko 

Rédigé par leral.net le Mardi 15 Juillet 2025 à 00:21 | | 0 commentaire(s)|

Mes chers compatriotes, L’heure est grave mais pleine d’espoir.Grave, car les murmures de division menacent la promesse d’une gouvernance nouvelle.Pleine d’espoir, car jamais le destin de notre nation n’a autant reposé entre les mains d’hommes liés par un idéal commun : la rupture, la justice et la souveraineté. Nous avons tous vu naître cette espérance […]

Mes chers compatriotes,

L’heure est grave mais pleine d’espoir.
Grave, car les murmures de division menacent la promesse d’une gouvernance nouvelle.
Pleine d’espoir, car jamais le destin de notre nation n’a autant reposé entre les mains d’hommes liés par un idéal commun : la rupture, la justice et la souveraineté.

Nous avons tous vu naître cette espérance populaire portée par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et le Premier ministre Ousmane Sonko.
Deux hommes, deux compagnons de lutte, deux figures issues du même creuset révolutionnaire, portés par la confiance d’un peuple assoiffé de changement.

Mais aujourd’hui, il faut aller au-delà de la légitimité historique et des souvenirs de combat. Il faut gouverner. Gouverner ensemble. Gouverner sans se surveiller, sans se soupçonner, sans se concurrencer. Gouverner non pour 2027, ni pour 2029, mais pour le Sénégal ici et maintenant.

C’est pourquoi j’en appelle à un pacte de loyauté, de responsabilité et de dépassement.
Un pacte silencieux mais ferme, entre le Président et son Premier ministre, entre les institutions et les hommes qui les incarnent.
Un pacte où l’ego se tait, où les querelles d’héritage s’effacent, où seul l’intérêt supérieur de la Nation dicte la conduite de l’État.

Ce compagnonnage exige des règles claires :
• Que chacun respecte ses prérogatives constitutionnelles sans empiéter sur celles de l’autre.
• Que les différends, inévitables, soient arbitrés dans la discrétion, avec dignité, et non étalés dans la place publique.
• Que les ambitions personnelles, aussi légitimes soient-elles, soient rangées dans le tiroir du silence jusqu’à ce que le peuple lui-même décide d’ouvrir ce tiroir.

Sénégalaises, Sénégalais,

Nous n’avons pas élu deux hommes pour qu’ils s’épient.
Nous les avons choisis pour qu’ils se complètent.
L’un incarne la sagesse tranquille du chef de l’État, garant des institutions.
L’autre porte l’énergie militante de la transformation rapide et courageuse.
Ce tandem, s’il est fidèle à sa mission, peut marquer l’histoire.
Mais s’il se laisse emporter par la discorde, il fera naître la déception, voire le chaos.

À ceux qui soufflent sur les braises de la division, nous répondons par le feu de la responsabilité.
À ceux qui veulent instrumentaliser les échéances électorales à venir pour fragiliser ce compagnonnage, nous opposons le silence de la maturité.
À ceux qui croient que gouverner, c’est préparer déjà sa prochaine campagne, nous rappelons que servir est un sacerdoce, pas un tremplin.

Que le Président de la République gouverne en père.
Que le Premier ministre gouverne en fils loyal.
Et que le Sénégal, cette patrie indivisible, gouverne leurs consciences à tous deux.

Vive la République !
Vive le Sénégal uni et debout !

M. Bougar DIOUF

Président UNION DES PANAFRICANISTES UPS 

DIOMAYEPRESIDENT 

Enseignant Formateur en informatique 



Source : https://xalimasn.com/2025/07/14/pour-un-compagnonn...